On connaît des « séries de croissances » allant du très jeune animal à l’adulte. Ces séries permettent de suivre les modifications anatomiques au cours de la vie de l’individu. Les nouveaux nés étaient en général très petits par rapport aux adultes. Des études récentes sur l’histologie osseuse des jeunes dinosaures indiquent que les tissus osseux étaient hautement vascularisés et suggèrent que la croissance était rapide pendant les 1ères années, comme chez les oiseaux et les mammifères, puis elle se ralentissait fortement.

Des modifications de types allométriques pouvaient survenir durant la croissance, c'est-à-dire qu’à certains stades certaines parties du corps se développaient davantage que d’autres, d’où des changements morphologiques au cours du temps. C’est ainsi, par exemple, que les crêtes crâniennes de certains hadrosaures étaient proportionnellement plus petites chez les jeunes que chez les adultes,

Frappés par les dimensions gigantesques de certains dinosaures, les paléontologues ont depuis longtemps tenté d’estimer le poids qu’ils pouvaient atteindre de leur vivant

La technique la plus utilisée consiste à mesurer le volume de reconstitution de l’animal à l’échelle réduite, à calculer à partir de là, le volume du corps de l’animal réel, puis à multiplier ce volume par la densité supposé de l’animal. La plupart des animaux ont une densité proche de celle de l’eau, c'est-à-dire 1 tonne/m3.

Une autre méthode consiste à utilisé la circonférence de certains os (par exemple l’humérus et le fémur) et de comparer aux animaux actuels

Membre antérieur d'un ultrasaurus