Physiologie et mode de vie des dinosaures

Les dinosaures furent longtemps considérés, du point de vue physiologique comme des reptiles, c'est-à-dire « à sang froid », ou en termes plus scientifiques, des « poïkilothermes ». Les poïkilothermes par opposition aux « homéothermes » qui maintiennent leur température à peu près constante, ont une température interne variable. Les reptiles actuels sont poïkilothermes, alors que les oiseaux et les mammifères sont homéothermes.

Un mammifère homéotherme comme l’homme maintien sa température interne aux environs de 37°C, indépendamment des variations de température extérieures. Un reptile « poïkilotherme », comme un lézard, voit sa température variée en fonction de celle du milieu. Par temps froid, il s’engourdit et devient inactif, et il lui faut se chauffer au soleil pendant un certain temps pour ensuite retrouver une activité normale.

Vers les années 1960, la conception classique des dinosaures « poïkilothermes » fut remise en question, en particulier par les paléontologues américains J.Ostrom et R.Baker qui firent remarqués que diverses données relatives aux dinosaures suggéraient des animaux capables d’une activité soutenue et de comportements relativement complexes tels qu’on observe aujourd’hui chez les animaux « à sang chaud ».