Régression marine

Selon l’hypothèse formulée en 1964 par le paléontologue français L. Ginsburg, c’est une baisse générale du niveau des mers, à la fin du crétacé qui aurait mis à nu la grande partie du plateau continental bordant les terres émergées, réduisant ainsi de façon considérable les habitats accessibles aux nombreux organismes marins vivant dans cette zone.

Sur les continents la régression aurait conduit à une dégradation des conditions climatiques, avec des climats plus continentaux, plus contrastés, aux hivers plus rudes et aurait été fatale aux dinosaures.

Mais dans le domaine marin, la régression aurait du affecter principalement les organismes benthiques (organismes qui vivent sur le fond de l’eau) et beaucoup moins les formes planctoniques. Or c’est l’inverse que l’on constate.

Sur terre les dinosaures étaient répandus dans toutes les régions du monde et s’éteignirent partout, alors que certains organismes très sensibles aux modifications climatiques survécurent (crocodiles, lézards, tortues…).